
Après avoir décru à la Belle Époque, le chômage réapparaît après la première guerre mondiale. Il atteint des taux aux alentours de 10 % au Royaume-Uni et en Allemagne. Une hausse spectaculaire suit la crise économique de 1929 : le chômage atteignant des pics de 25 % aux États-Unis et de 33 % en Allemagne. Seule l'Allemagne réussit à résoudre réellement le problème dans un contexte politique particulier, le nazisme qui s'installe grâce au désastre économique et au nationalisme allemand.
Les Trente Glorieuses qui suivent la Seconde Guerre mondiale sont marquées par un chômage très faible avoisinant les 2 % en Europe occidentale, les 4 à 5 % en Amérique du Nord et les 1 % au Japon.
Le chômage commence à croître dès la fin des années 1960, et connaît une hausse particulièrement significative suite au choc pétrolier de 1973. Dix ans plus tard, il touche 8,3 % de la population des pays de l'OCDE.
En 1994, le chômage toucherait 7,8 % de la population active dans les pays de l'OCDE. Depuis, il a connu une baisse importante aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans d'autres pays d'Europe comme l'Irlande ou l'Espagne. Il reste endémique en France, ainsi qu'en Allemagne.
La crise financière de 2008 a entraîné une forte augmentation de plus de 10 millions depuis 2007 aux États-Unis, en Europe et au Japon. L'Europe comptera 26,5 millions de personnes privées d'emploi en 2010, soit 11,5 % de la population active, contre environ 10 % aux États-Unis. Les suppressions d'emploi sont particulièrement soutenues en Europe, notamment en Espagne (taux de chômage de 18 %) et au Royaume-Uni et en France. Le nombre des sans-emploi a crû de 250 000 en France au cours du premier trimestre 2009, ce qui mène à un taux de chômage de 11 % en 2010 et 12 % en 2011 (plus de 3 millions de chômeurs).
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